Style

Saturday, July 5, 2025

Courage, gamine !

Pas grand-chose à dire, mais j'ai dû garder mon sérieux. Le Nazgul et Eowyn auraient très bien pu se dire plein de choses drôles, mais le problème, c'est que ce sont tous deux des PNJ joués par notre malheureux MJ, et il prend tout ça très au sérieux. Une fois l'histoire terminée, je pense que je reviendrai sur cette scène pour une parodie plus directe.

– Shamus, mercredi 11 juillet 2007

Sports eXtrêmes

(Je n'ai pas les livres de règles sous la main, du coup, je suis sûr que quelqu'un interviendra et m'expliquera pourquoi l'Empathie Animale ne fonctionne pas comme ça.)

On dirait bien que c'est comme ça qu'on est censé combattre d'énormes ennemis épiques : se placer sous eux et leur enfoncer les orteils jusqu'à ce qu'ils meurent. Bien sûr, on pourrait utiliser plein de talents pour grimper dessus, façon Shadow of the Colossus, mais ça n'aurait aucun intérêt. Ce serait difficile, il faudrait lancer les dés une douzaine de fois, et au final, on infligerait exactement les mêmes dégâts, mais plus haut.

– Shamus, lundi 9 juillet 2007

Blasphème !

Chacun a ses propres critères de vraisemblance. Je suis souvent amusé par les anecdotes d'autres joueurs qui évoluent dans des mondes de jeu déjantés, regorgeant de créatures absurdes. Ils n'hésitent pas à explorer un donjon où un ogre habite une pièce sans ornements à côté d'un pudding noir, qui vivent tous deux à côté d'un ours sinistre et d'un élémentaire de terre. Ce genre d'histoire me fait rire, car je ne peux m'empêcher d'imaginer la vie de ces monstres dans le donjon, assis à attendre l'arrivée des aventuriers. Ca fait vraiment « couple bizarre ». En fait, c'est une idée plutôt cool pour une BD : une histoire façon sitcom, une bande dessinée de monstres étranges qui peuplent un donjon rempli de pièges et de trésors, et qui apprennent à aimer et à rire… ensemble.

– Shamus, vendredi 6 juillet 2007

Voleur de chance

La vérité sur les dés à 20 faces :

Il y a un nombre limité de « 20 » dans un d20. Autrement dit, quel que soit le nombre de lancers, vous ne pouvez plus en avoir un autre, une fois la réserve épuisée. Ces vingt ne peuvent être rechargés qu'en ayant un « 20 » avec le même dé. Chaque joueur a donc le devoir de protéger sa réserve de bons jets. Si un ami obtient un « 20 » avec votre dé, non seulement il vous vole votre bon jet, mais il vous condamne également à recevoir le « 1 » supplémentaire nécessaire pour reconstituer la réserve de « 20 ».

Certains joueurs s'enthousiasment lorsqu'ils obtiennent plusieurs « 20 » d'affilée, concluant que les dés sont « chauds ». Ne commettez pas cette erreur ! C'est comme conduire sa voiture pendant 640 km sans faire le plein, puis conclure que votre voiture est une machine à mouvement perpétuel. Après quelques bons lancers, passez le dé à un compagnon involontaire et laissez-le le recharger pour vous.

Les statisticiens connaissent ce phénomène depuis des années. On appelle cela « la bascule des probabilités ». Contrairement à la courbe en cloche, dans ce système, les chances d'obtenir un résultat élevé ou faible sont directement proportionnelles aux résultats précédents. On prétend généralement que ce n'est pas vrai. Si un statisticien vous tend un dé en affirmant que « tout lancer a les mêmes chances d'obtenir un 1 ou un 20 », c'est qu'il vous tend un dé vide dans l'espoir de vous exploiter. Ne vous laissez pas avoir !

Maintenant, ce secret est vôtre. A vous de mettre cette connaissance à bon usage*.

* Par « bon usage », j'entends bien sûr « exploiter les autres joueurs ».

– Shamus, lundi 2 juillet 2007

Oups.

En fait, cela n'arrive pas si souvent que ça. Le MJ va probablement pointer la carte ou les figurines et décrire clairement les positions de chacun, et ce, même si cette information ne devrait pas être aussi claire pour les nouveaux venus. Cependant, si le MJ est assez fou pour laisser les joueurs deviner les camps tout seul, alors on peut craindre le tir ami.

La question est alors : si les joueurs attaquent les mauvais joueurs et gagnent, gagneront-ils des XPs quand même ?

– Shamus, vendredi 29 juin 2007

Parfois, une description, c'est important

Un lecteur m'a écrit pour me suggérer celle-ci. J'avoue avoir moi-même commis la même erreur. Plus d'une fois. Il est vraiment facile de se tromper et de décrire une grotte avec une précision méticuleuse, tout en oubliant de mentionner le dragon qui attend au milieu de la pièce.

C'est en partie dû à la vanité du narrateur : nous savons qu'une fois le dragon mentionné, le reste de la description sera ignoré. Nous voulons nous assurer que rien de ce que nous avons écrit ne soit gaspillé, c'est pourquoi nous mentionnons les détails les plus évidents en dernier.

– Shamus, mercredi 27 juin 2007

Je savais pas que je savais ça

– Shamus, lundi 25 juin 2007